Sotto una luce sbiadita
gira, danza, corre a caso,
chiassosa e impura la Vita.
Così, quando, voluttuosa,
sale Notte all’orizzonte
e la fame infine acquieta,
e tutto annulla, anche l’onta,
“Oh!, finalmente! – il Poeta
dice – in me vertebre e mente
gridan pace ardentemente.
Invaso da sogni funebri,
mi sdraierò sulla schiena,
m’avvolgerò nella tela
di refrigeranti tenebre”.
(Trad. Antonio Prete)
La fin de la journée
Sous une lumière blafarde
Court, danse et se tord sans raison
La Vie, impudente et criarde.
Aussi, sitôt qu’à l’horizon
La nuit voluptueuse monte,
Apaisant tout, même la faim,
Effaçant tout, même la honte,
Le Poète se dit : ” Enfin!
“Mon esprit, comme mes vertèbres,
Invoque ardemment le repos;
Le coeur plein de songes funèbres,
Je vais me coucher sur le dos
Et me rouler dans vos rideaux,
Ô rafraîchissantes ténèbres! “